Sunday, February 18, 2007

Expert's View

Dans un précédent post de ce blog, nous avons eu un bref aperçu de ce que font les économistes Malagasy en termes de communications et de sorties médiatiques. Pour continuer dans cette volonté de mieux comprendre la place des spécialistes Malagasy du développement dans la société, nous verrons cette fois-ci un autre aspect de leurs travaux. Il va sans dire que les contributions des universitaires et experts (notamment en sciences sociales) se mesurent essentiellement à l'aune de leurs publications. D'emblée, il faut savoir qu'à Madagascar, le contexte de l'édition d'ouvrage d'économie ou de développement en général est sans aucune mesure avec ce qui se passe dans les pays développé : en France par exemple, le Sénat promeut la culture économique à travers Le prix des Lecteurs du Livre d'Économie). Nous sommes aux antipodes des succès des best-sellers étrangers : à titre d'illustration, Jo Stiglitz a écoulé dans le monde plus d'un million d'exemplaires de son Globalization and Its Discontents [June 2002] (version française). Les rares publications à Madagascar s'éditent à quelques centaines d'exemplaires seulement. Et dans la grande majorité des cas, c'est un sentiment de devoir qui pousse les auteurs Malagasy à publier. Parmi ces auteurs ou plutôt ces perles rares, distinguons Raymond Razafindrakoto qui a sorti il y a six mois [Août 2006] : Développement Rapide et Durable de Madagascar - Est-ce une Utopie ? Raymond Razafindrakoto a été formé à l'Ensae à l'instar de nombreux économistes de renom comme Michel Aglietta, Patrick Artus, François Bourguignon, Edmond Malinvaud, ... Au passage, il est à noter qu'un certain nombre d'économistes Malagasy (au sein de l'Instat, du Cream, ...) sont des ingénieurs statisticiens-économistes formés à l'Ensea d'Abidjan ou à l'Ensae de Malakoff, Raymond Razafindrakoto étant le doyen de cette catégorie de spécialistes. Par ailleurs, les expériences de ce dernier, surtout en tant que consultant pour le compte d'institutions internationales (notamment l'Undp) inspirent le respect quant à la valeur de ce qu'il a à dire et à proposer. C'est pour ces raisons entre autres que nous allons nous intéresser dans ce post à son dernier ouvrage [Raymond Razafindrakoto : 2006]. A la différence de ce que nous avons fait avec l'ouvrage L'Espoir et le Doute de Sylvain Urfer [2006], nous irons au-delà d'un survol de l'ouvrage en apportant des commentaires plus approfondis.
Formellement, l'ouvrage de Raymond Razafindrakoto est composé de cinq chapitres (le cinquième étant un chapitre de synthèse et de conclusion). Mais nous pourrions les classer en deux parties. Le Chapitre 1 : " Haute est la falaise, difficile est d'arriver au sommet si l'on ne dispose pas de tous les atouts nécessaires " [pp. 17-31] et le Chapitre 2 : " Il faut une vision globale et systémique, volontariste et à long terme pour pouvoir assurer l'accélération de la marche vers le futur désiré "[pp. 33-55] formeraient une première partie traitant des questions de management stratégique du développement, dit autrement et de façon simplifiée : de la façon de concevoir et d'implémenter les stratégies de développement. Les efforts déployés par l'auteur dans le Chapitre 1 pour récolter et hamoniser les données socio-économiques sont indéniables dans son exercice pour brosser le profil (peu réluisant) de l'économie depuis 1960 et la situation de la pauvreté. La présentation (et la comparaison) des effets des crises de 1991 et de 2002 est faite de façon complète. Toutefois, il est regrettable que toutes les sources dans la bibliographie ne sont pas précises : certaines ne donnent pas les titres exacts des ouvrages, d'autres ne mentionnent pas les dates de publications. Il n'est pas question ici de remettre en cause les données avancées par l'auteur mais de faire signifier que cette défaillance rend difficile le travail de ceux qui veulent approfondir ce que Raymond Razafindrakoto écrit dans son ouvrage. Cette parenthèse étant fermée, revenons au contenu de ce dernier : à partir de la présentation synthétique de la situation socio-économique, l'auteur a dégagé les défis qui se présentent : " ne serait-il pas extrêmement choquant de voir ainsi ce pays qui a tous les moyens de se développer de façon rapide, durable et harmonieuse, persister à rester dans le peloton des pays marginalisés et toujours derniers sur le plan du développement économique et social " [p. 30]. Le Chapitre 2 de l'ouvrage est une véritable plaidoirie pour la formulation d'une " vision globale et systémique, volontariste et à long terme " [p. 33]. En identifiant l'absence d'une telle vision comme une des principales causes d'échec des stratégies de développement antérieures, l'auteur se met au diapason des autres spécialistes de développement de Madagascar [cf. par exemple Sylvain Urfer : 2006]. Son explication selon laquelle les pressions court-termistes des déséquilibres macroéconomiques des années 80 et 90 ont éclipsé les démarches de long terme au profit des mesures de stabilisation (dans le cadre de l'ajustement structurel) est d'une logique implacable. Quand Raymond Razafindrakoto développe assez longuement les travaux effectués dans le cadre du projet National Long Term Perspective Studies - N.L.T.P.S. appuyé surtout par l'Undp dans la deuxième moitié des années 90, il valide en fait la théorie de l'apprentissage en politiques publiques de Peter Hall et Hugh Heclo (dont l'importance a déjà été évoquée sur ce blog vers la fin d'un précédent post). L'auteur se positionne comme un défenseur de la démarche prospective définie comme : " l'ensemble des activités ayant pour but d'examiner systématiquement les facteurs clés qui peuvent influencer le futur afin de réaliser un futur souhaitable (...). En caractérisant et en appréciant les degrés d'incertitude associée à chaque futur altérnatif, elle constitue un instrument très utile pour éclairer l'action présente à la lumière du futur possible " [p. 36]. Quand un expert de la trempe de Raymond Razafindrakoto estime que la Vision Madagascar Naturellement - Vina à l'horizon 2015 devrait intégrer la démarche prospective comme cela a été le cas avec le document Madagascar : Vision 2030 formulé en 1997 dans le cadre du projet N.L.T.P.S. (Raymond Razafindrakoto a été l'un des principaux experts rédacteurs de ce document de 1997) et propose également que les études thématiques du projet N.L.T.P.S. pourraient être reprises dans le cadre de la mise en oeuvre du Madagascar Action Plan - M.A.P. rédigé par les Autorités actuelles, cela suscite des interrogations quant aux substances de ce dernier.
Les Chapitre 3 : "Pour maximiser les impacts du développement économique, il faut procéder à la dynamisation des pôles de développement régional, qui a comme effet, celui provoqué par une pierre qu'on lance à la surface de l'eau entraînant, à partir du point d'impact, la propagation de cercles concentriques qui se développent de plus en plus " [pp. 57-67] et Chapitre 4 : " La mondialisation, c'est comme un TGV en marche, un rocher incontournable. Elle implique ainsi une approche stratégique appropriée surtout pour les pays en développement s'ils ne veulent pas être de plus en plus marginalisés " [pp. 69-110] formeraient une seconde partie qui concerne beaucoup plus le niveau opérationnel des stratégies de développement. En reprenant à son compte le concept de pôles moteurs de développement de François Perroux [1964], rebaptisé en pôle de développement régional, Raymond Razafindrakoto s'inscrit dans la lignée fondatrice de l'économie de développement. Rappelons que l'un des points forts de ce concept de pôle (et tel qu'il est repris par l'auteur) est relatif à l'idée d'allocation optimale des ressources. Bien qu'elle ne soit pas très bien développée, la méthodologie d'élaboration de schémas de développement régional à partir des exemples de Faratsiho et de Bealanana est intéressante et en tout cas, mérite d'être approfondie. Symétriquement à la dimension locale du développement, Raymond Razafindrakoto évoque également la question de la globalisation. Remarquons que le fait de s'intéresser à ces deux niveaux (global et local) n'est pas sans rappeller le concept de glocalization défini entre autres par Erik Swyngedouw [1992] et Roland Robertson [1995] même si l'auteur n'y fait pas référence. Pour en revenir à la dimension internationale du développement, celle-ci constitue le plus gros chapitre de l'ouvrage de Raymond Razafindrakoto. Cette préoccupation est d'autant plus judicieuse vu que cet aspect est souvent négligé à Madagascar. L'auteur souligne ainsi à juste titre que : " La méconnaissance de la véritable dimension de ce que signifie la mondialisation ou la globalisation par les décideurs et l'insuffisance des capacités (ou dispositions) à promouvoir une culture prospective (...) ont fait que les impacts du travail des experts malgaches qui ont rédigé le document "Madagascar : Vision 2030" ont été très mitigés, surtout en ce qui concerne, en particulier, la mise en oeuvre de programmes d'actions stratégiques devant permettre au pays de tirer le plus grand profit possible du développement de ce phénomène "mondialisation/globalisation" " [p. 69]. Puis, l'auteur s'étale assez longuement sur les enjeux de la mondialisation, notamment les écarts Nord-Sud et la marginalisation de ce dernier et sur le New Partnership for Africa's Development - N.E.P.A.D. en tant qu'initiative africaine face à la poussée de la globalisation.
La lecture de l'ouvrage de Raymond Razafindrakoto conduit à ce constat : sa rédaction a été faite essentiellement sous l'angle de l'économie de développement (en tant que branche des sciences économiques) dans sa présentation standard. La référence à certaines figures emblématiques de cette branche (François Perroux, Albert Hirschman, ...) atteste cette orientation. Il en est de même d'une certaine tendance à considérer comme variables exogènes les institutions internationales (la Wto, ...) et nationales (la justice, ...). En dépit du fait que les apports de l'économie de développement sont indéniablement nécessaires, celle-ci est loin de fournir tous les éléments d'étudier les conditions du développement. De notre point de vue, l'ouvrage de Raymond Razafindrakoto souffre de cette approche dominée par l'économie du développement. Le concept de pôle de développement régional qu'il soutient paraît moins pertinent que le concept de territoire qui vient des politiques publiques (en tant que discipline faisant appel à d'autres sciences sociales comme la sociologie des organisations, la sociologie de l'action collective, ... et souvent considérées comme une branche des sciences politiques). La logique de pôle développée par Raymond Razafindrakoto se rapproche de la logique du Droit notamment lorsqu'il pose la question de primauté des Régions sur les Provinces Autonomes [pp. 65-67] comme le système pouvant assurer le développement de Madagascar. Cette logique du Droit définit le territoire comme lieu d'exercice des compétences publiques selon la loi et répond surtout à une rationnalisation des compétences des différents démembrements de l'Etat à travers les processsus de déconcentration et de décentralisation (compétences par bloc selon le niveau d'autorité). Par contre, pour les politiques publiques : " le territoire n'est pas un morceau de nation voire de région mais une dynamique de coordination d'acteurs qui a sa place dans l'émergence de nouvelles régulations " [Bernard Pecqueur : 2004, p. 29]. Les implications de la différence entre les concepts de pôle et de territoire sont importantes. En effet, dans les processus de décision, la configuration des acteurs (conduisant à l'émergence des territoires) a plus d'importance que l'intervention du politique (dans le cadre des institutions politico-administratives) [cf. par exemple Jacques Commaille, Bruno Jobert : 1998, pp. 11-32]. Les stratégies de développement qui tiennent compte du processus de territorialisation s'avéreraient donc plus efficaces que celles qui restent cantonnées à définir le rôle des différents niveaux (Provinces, Régions, Communes, Fokontany, ...). De plus, le concept de pôle prôné par François Perroux [1964] qui rejoint dans son application la problématique de la croissance déséquilibrée d'Albert Hirschman [1958] (Raymond Razafindrakoto s'appuyant sur ces deux auteurs) s'inscrit in fine, dans le cadre d'une politique assez centralisée et renvoie à une problématique de développement par le haut. Or une telle problématique présente des limites bien connues comme l'apparition de cathédrales dans le désert : les effets d'entraînement escomptés (vers les " régions environnantes " selon les termes de Raymond Razafindrakoto [2006, p. 58]) ne se produisent que très rarement [Améziane Ferguène : 2004, p. 53]. A l'opposé, le concept de territoire correspond plus à une problématique de développement par le bas. La configuration d'acteurs divers qui s'organisent le plus souvent en réseaux formels ou informels et qui constituent le territoire conduit vers la montée de nouvelles pratiques, voire de nouvelles logiques de développement [Lahsen Abdelmalki, Claude Courlet : 1996].
Par ailleurs, les longs développements de Raymond Razafindrakoto sur les enjeux de la globalisation et sur le N.E.P.A.D. peuvent se comprendre dans une optique pédagogique. Par contre, les idées ne sont pas assez conséquentes en ce qui concerne le positionnement que devrait avoir Madagascar aussi bien dans le cadre de la régionalisation que dans une perspective plus globale. Sur ces questions, l'économie politique internationale (Epi) permet une approche moins féérique des phénomènes de régionalisation et de globalisation analysés juste selon leurs aspects positifs et négatifs et par ricochet permet d'adopter une démarche moins suiveuse et plus éclairée. Prenons le cas du N.E.P.A.D. considéré par Raymond Razafindrakoto comme " une réponse appropriée à l'interpellation des populations africaines relative à la nécessité de relever les importants défis tels notamment l'éradication de la pauvreté, l'accélération du développement de tous les pays africains (...) " [p. 104]. L'Epi nous permet de comprendre que le N.E.P.A.D. est conflictuel en lui-même. C'est une initiative hégémonique sur le plan régional et qui est née dans une lutte d'influence entre ses promoteurs. La fusion du Millenium Partnership for the Africa Recovery Program proposé par l'Afrique du Sud (avec l'Algérie et le Nigeria) et du Plan Omega proposé par le Sénégal confère au N.E.P.A.D. un caracteristique hybride. Si le premier met en avant les spécificités culturelles et se présente plutôt comme une vision sans propositions réelles d'action, le second tente d'imaginer des solutions économiques accordant une large place au secteur privé. Il en résulte un N.E.P.A.D. ne proposant pas de véritables programmes mais plutôt un label N.E.P.A.D. pour les projets mis en œuvre dans son cadre [Philippe Hugon : 2002, p. 45]. La question de son articulation et de son financement avec les processus internationaux comme Poverty Reduction Strategy Paper - P.R.S.P., Heavily Indebted Poor Countries Initiative - H.I.P.C., ... n'est évoquée que de façon superficielle [Jean David Naudet : 2002]. Et inversement, les stratégies nationales de réduction de pauvreté n'intègrent pas la dimension régionale portée par le N.E.P.A.D. [Jérôme Cachau : 2003, p. 5]. De plus, le mécanisme directeur du N.E.P.A.D. est dominé par les Etats initiateurs et laisse peu de place à d'autres (dont Madagascar). Voilà pourquoi, l'African Peer Review Mechanism - A.P.R.M. n'a été accepté officiellement que par neuf pays à son lancement. Actuellement encore, seuls vingt-cinq pays y ont adhéré sur la cinquantaine que compte l'Afrique. Au passage, soulignons que la phrase de Raymond Razafindrakoto selon laquelle l'A.P.R.M. " se distingue par son originalité et son caractère unique " [p. 96] mérite une précision. Effectivement, ce genre de mécanisme est introduit en Afrique par le N.E.P.A.D. ; toutefois, dans d'autres institutions internationales, cette pratique est assez courante. L'examen par les pairs qui a pour but de répondre aux instabilités des équilibres coopératifs (comme la rupture unilatérale ou interprétation abusive d'un contrat ou d'un traité ; les comportements de passagers clandestins, ...) est présent par exemple au sein de la Wto quand le General Council (Conseil Général) se réunit en tant que Trade Policy Review Body - T.P.R.B. (Organe d'Examen des Politiques Commerciales des Etats Membres). Il convient aussi de souligner que le N.E.P.A.D. intègre mal les dynamiques intérieures (les économies non officielles, informelles, populaires ; les modes d'accommodement, de survie du grand nombre ; ...). Il en est de même de la diversité des trajectoires des pays d'Afrique du Nord, du Sud et intermédiaire. D'ailleurs, " les niveaux régionaux pour mettre en œuvre le N.E.P.A.D., et donc les capacités des institutions et organisations régionales africaines, restent flous ", constate Philippe Hugon [2002 : p. 47].
Pour terminer, Alfred Marshall aimait citer John Stuart Mill : " nul n'est un bon économiste s'il n'est que cela " [Alfred Marshall : 1890, p. 770] pour faire signifier que la polyvalence est une exigence pour être un bon économiste. Indiscutablement, Raymond Razafindrakoto est un excellent économiste, l'un des meilleurs même que compte Madagascar. Sa formation fait qu'il n'est pas qu'économiste, son parcours professionnel est la preuve qu'il a plusieurs cordes à son arc. Son ouvrage est marqué par l'économie du développement mais fait aussi appel à d'autres disciplines comme l'histoire, ... Néanmoins, ses propositions pourraient être enrichies par les contributions d'autres sciences encore. Et c'est peut-être là l'un des intérêts des ouvrages collectifs qui ne sont pas encore bien ancrés dans la pratique des intellectuels Malagasy.
Références
Razafindrakoto Raymond [2006], Développement Rapide et Durable de Madagascar - Est-ce une Utopie ? Ipa Imprimerie, Antananarivo, Août.
Abdelmalki Lahsen, Claude Courlet (eds.) [1996], Les Nouvelles Logiques du Développement, L'Harmattan, Paris.
Cachau Jérôme [2003], " Le N.E.P.A.D. et les Bailleurs de Fonds : Quelle Feuille de Route ", La Lettre des Economistes de l'A.F.D., N°1, Juin-Septembre, pp. 5-7.
Commaille Jacques, Jobert Bruno [1999], " La Régulation Politique : l'Emergence d'un Nouveau Régime de Connaissance ", in Commaille Jacques, Jobert Bruno [1999], Les Métamorphoses de la Régulation Politique, L.G.D.J., Paris, pp. 11-32.
Ferguène Améziane [2004], " Ensemble Localisés de P.M.E. et Dynamiques Territoriales : Systèmes Productifs Localisés (S.P.L.) et Développement par le Bas dans les Pays du Sud " in Ferguène Améziane (ed.) [2004], Gouvernance Locale et Développement Territorial - Le Cas des Pays du Sud, L'Harmattan, Paris, pp. 49-76.
Hirschman Albert O. [1958], The Strategy of Economic Development, Yale University Press, New Haven.
Hugon Philippe [2002], " Le N.E.P.A.D. : Nouvelle Chance pour l'Afrique ? ", Afrique Contemporaine, N°204, 4ème Trimestre, pp. 42-51.
Marshall Alfred [1890], Principles of Economics, Ninth (variorum) Edition with annotations by C.W. Guillebaud, Mac Millan Co. Ltd, London, 1961, Volume I.
Naudet Jean-David [2002], " Réduire la Dette ou Réformer l'Aide ", in Cling Jean-Pierre, Razafindrakoto Mireille, Roubaud François (eds.) [2002], Les Nouvelles Stratégies Internationales de Lutte Contre la Pauvreté, D.I.A.L. - Economica, Paris.
Pecqueur Bernard [2004] : " Territoire et Gouvernance : Quel Outil Pertinent pour le Développement ", in Ferguène Améziane (ed.) [2004], Gouvernance Locale et Développement Territorial - Le Cas des Pays du Sud, L'Harmattan, Paris, pp. 27-47.
Perroux François [1964], Théorie Générale : les Concepts - L'Economie du XXè Siècle, P.U.F., Paris.
Robertson Roland [1995], " Glocalization : Time-Space and Homegeneity-Heterogeneity ", in Featherston Mike, Lash Scott, Robertson Roland (eds.) [1995], Global Modernities, Sage, London, pp. 23-44.
Stiglitz Joseph [2002], Globalization and Its Discontents, W.W. Norton & Company, June.
Swyngedouw Erik [1992], " Territorial Organization and the Space/Technology Nexus ", Transactions of the Institute of British Geographers, Vol. 17, pp. 417-433.
Urfer Sylvain [2006], L'Espoir et le Doute - Un Quart de Siècle Malgache, Série Questions Actuelles, Editions Foi et Justice, Antananarivo, Mars (2è édition).

2 comments:

Anonymous said...

Merci de partager, ça a l'air très intéressant et ça me dirait bien également de le lire à l'occasion.

Shadow said...

Je t'en prie Tattum.
J'ai un profond respect pour l'auteur. Je loue son initiative de publier. Néanmoins, j'ai un sentiment assez mitigé arrivé à la fin de l'ouvrage. Il y a comme une sorte de goût d'inachevé et j'en suis un peu déçu. Je pense que l'auteur aurait pu aller plus loin dans ses développements.
Toutefois, j'invite vivement ceux qui s'intéressent au développement de Madagascar à lire cet ouvrage. J'ai entendu dire ces derniers temps qu'il n'y a plus d'exemplaires disponibles dans les librairies. A la limite, je ne pense pas que ce soit un problèmes car on peut toujours s'adresser à l'auteur dont les coordonnées sont données sur son site web pour avoir des renseignements.